Adalbert WAAGEN
Munich, 1834 – Bertesgaden, 1898
Au bord du lac Tegern dans le Sud de la Bavière
Huile sur panneau
Signée et datée en bas à gauche « A. Waagen . 1857 »
Situé au dos « Gegend am Tegern See »
25 x 40 cm (39 x 53 cm avec le cadre)
Très beau cadre XIXème en bois sculpté et doré
Adalbert Waagen est un peintre paysagiste allemand. Il se consacra principalement aux paysages, et plus particulièrement aux paysages de montagne. Son style fut influencé par son maîtrer, Zimmermann, via Joseph Anton Koch. Leopold, prince régent de Bavière, lui décerna le titre honorifique de professeur royal en 1891. Ses œuvres sont conservées au musée Martin von Wagner, à l’université Julius-Maximilian de Würzburg et au musée de la ville de Munich.
Waagen étudia d’abord avec Albert Zimmermann à Munich entre 1855 et 1858. C’est de cette époque que date notre tableau datée de « 1857».
Après l’achèvement de ses études, en 1860, Waagen établit son atelier à Munich, dans la maison de son ami Karl Millner.
Il entreprend régulièrement des voyages d’études avec Hermann Krüger et d’autres étudiants dans les montagnes de la Vieille Bavière et du Tyrol. Notre tableau est d’ailleurs situé dans le sud de la Bavière « près du lac Tergen ».
Le style de Waagen se fait alors plus ample, plus réaliste tant dans l’atmosphère que dans les couleurs. A cette époque, Waagen devint une figure centrale du cercle artistique bouillonnant de la « Jeune Munich » avec Otto Stöger, Theodor Pixis, Georg Kremplsetzer, August Spieß, Friedrich et Heinrich Lossow et Christian Jank.
Après la mort de son oncle, le métronome Schechner, Waagen héritera de sa magnifique villa de Berchtesgaden et s’installera définitivement avec sa jeune épouse en 1869 dans l’atelier construit à flanc de montagne, face au Watzmann : un lieu d’une beauté exceptionnelle. De nombreuses commandes vont alors affluer d’Angleterre, d’Amérique et de Russie. Waagen devient alors très célèbre et il travaillera notamment à la conception d’un cycle de « Paysages des Nibelungen » pour le roi Louis II, s’inspirant des peintures de l’Odyssée de Preller. Ces paysages devaient être réalisés sous forme de fresques au château de Schwanstein.
(Source : Allgemeine Deutsche Biographie. Vol. 54. Leipzig: Duncker & Humblot. pp. 778–780)
Prix : 1.300 euros