Dominique-Antoine MAGAUD
Marseille, 1817 – Marseille, 1899

Huile sur panneau
56 cm x 80 cm (61 x 86 cm avec le cadre)
Signée et datée à droite « DA Magaud / 1858 »
Tableau exposé au Salon annuel de la Société des Amis des Arts de Marseille en 1859 sous le titre « Le Réveil de la Nature » (avec son pendant « Le Repos »)

Ce tableau a été exposé avec son pendant (« Le Repos ») au Salon de Marseille de 1859. Le rédacteur en chef de la Tribune Artistique et Littéraire du Midi écrit à leurs propos : « Sans appartenir précisément à la mythologie, les sujets traités, cette année, par M. Dominique Magaud, sont des allégories purement païennes. (…) Dans la première composition « Le Réveil de la Nature », « on peut y voir une allégorie du Printemps, de la saison des fleurs et des Amours. (…) « Dans l’autre tableau intitulé Le Repos (…) l’amoureux du printemps – amant aujourd’hui – présente des fruits à sa belle maîtresse. Un charmant enfant appuie sa tête blonde sur les genoux de sa mère à laquelle une jeune fille donne un baiser. Dans un coin, l’Amour dort sur le gazon d’un profond sommeil. Quelques maniérées que soient ces deux compositions, nous devons reconnaître qu’elles sont pleines d’intentions charmantes et qu’elles ont de précieuses qualités d’exécution. Les personnages sont heureusement posés. Les draperies, d’une grande simplicité, sont ajustées avec goût. Les tons clairs, délicats, s’harmonisent bien sans empâtements comme sans repoussoirs. »

Magaud, peintre de Marseille.

Elève de Léon Cogniet, Dominique Magaud a exposé à partir de 1841 au Salon de Paris. Puis il s’installe en 1853 à Marseille où il deviendra un des peintres académiques les plus célèbres du Second Empire à Marseille. Il fit trois voyages en Italie dont le premier date de 1857. Magaud fut le directeur de l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille entre 1869 et 1896 et fut particulièrement actif dans les années 1850 et 1860.
Il fut le décorateur de l’hôtel de la Préfecture, du Palais de la Bourse et du Palais des Arts. Il décora aussi plusieurs grands cafés de la ville – le café des mille colonnes et le café des Deux-Mondes notamment -, ainsi que le grand hôtel, le pavillon Gabrielle et le cercle religieux de Marseille.

RESERVE