Jean-Pierre ALAUX
La Ciotat, 1925 – Paris, 2020

Huile sur toile
66 x 23 cm (67,5 x 24,5 cm avec le cadre)
Signée en bas à droite “Jean Pierre Alaux”

Originaire du sud de la France, Jean-Pierre Alaux monte à Paris et est admis au concours de l’École nationale supérieure des beaux-arts où il travaille dans l’atelier de Jean Dupas de 1943 à 1949.
Jean-Pierre Alaux est le descendant du peintre Jean-Paul Alaux (1788-1858). Artiste peintre et sculpteur depuis 1949, il sera nommé peintre officiel de la Marine en 1975 et de l’Air et de l’Espace en 1992.
Il expose au Salon d’Automne à partir de 1951, en devient sociétaire en 1986 puis membre du comité et président de section de 1990 à 2008.

Le modèle est ici reconnaissable, il s’agit de son épouse Gisèle Morpurgo, d’une grande famille juive austro-italienne. Très belle, elle servit de modèle dans nombre des tableaux du peintre pour ses figures féminines.
Mais ici il s’agit plus qu’un simple portrait. Le modèle, en posant sa t^te dans les mains ressemble à une femme chinoise. Or les Chinois croyaient le chardon capable de procurer la longévité, sans doute en raison de la survie illimitée de la plante après son séchage. Et le blanc est une couleur qui symbolise la pureté ou la mort chez les Chinois. Il s’agit donc vraisemblablement ici d’une évocation symboliste de la pureté féminine et de la longévité. Le chardon blanc (ou Chardon marie) d’ailleurs est associé à la pureté de la femme et à la maternité à travers la figure de la Vierge Marie. En effet selon la légende il doit sa couleur au lait qui serait tombé un jour du sein de la Vierge Marie alors qu’elle allaitait son fils Jésus.

Prix : 1.200 euros

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